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Se relaxer, c'est bon pour la santé de nos gènes

Se relaxer, c'est bon pour la santé de nos gènes

Se relaxer, c'est bon pour la santé de nos gènes
GARO/PHANIE/phanie
La pratique de la méditation réduit les effets du stress au niveau cellulaire.
Il est courant d'associer la médition ou la prière à une forme de bien-être spirituel. Ce que l'on sait moins, c'est que la relaxation peut aussi avoir des effets bénéfiques sur notre organisme. Une étude publiée sur le site de Plos One par le Dr Herbert Benson, professeur de médicine à la Harvard Medical School aux États-Unis, montre ainsi que la pratique de la méditation réduit les effets néfastes du stress au niveau génétique.
Pour parvenir à ces conclusions, le Dr Benson a prélevé des échantillons sanguins chez 52 personnes, avant et après des séances de relaxation. Parmi les volontaires se trouvaient à la fois des habitués de la méditation et des novices initiés en deux séances. À l'issue du test, plusieurs modifications ont été observées au niveau de leurs gènes.
Les gènes relatifs aux mitochondries, qui sont les usines énergétiques des cellules, sont apparus plus stables après la méditation. Plus «résistants», a souligné Herbert Benson «C'est logique puisque nous savons que les personnes qui méditent sont de meilleure humeur, ont plus d'énergie et dorment mieux que les autres», a expliqué le chercheur. Les gènes associés à la production d'insuline étaient aussi boostés par la relaxation alors que les chercheurs enregistraient une activité moindre des gènes liés à l'inflammation habituellement surexprimée chez les personnes souffrants d'hypertension, de maladies cardiaques ou encore de cancer. Enfin, la relaxation a également eu un effet protecteur sur les gènes liés aux télomères, qui coiffent les extrémités des chromosomes pour protéger et prolonger la vie des cellules. «Plus le télomère est court, plus le processus de vieillissement se manifeste», explique le docteur Benson. Ces observations sur les télomères rejoignent celles d'une étude antérieure qui révélait que chez les méditants expérimentés, l'activité de l'enzyme qui répare les télomères augmentait de 30% après une retraite de méditation intensive.

Des changements dès deux mois

«D'autres travaux avaient déjà montré que la méditation avait cet effet sur l'activité de nos gènes, que l'on peut sommairement résumer comme symétriquement opposé à celui du stress», commente le professeur Gilles Bertschy, chef du service de psychiatrie aux hôpitaux de Strasbourg et à l'initiative du diplôme d'université «Médecine, méditation et neurosciences». «Cette étude est donc une pièce de plus du puzzle qui vient étayer l'idée qu'il existe une base biologique moléculaire et cellulaire aux bienfaits de la pratique régulière de la méditation, tels qu'ils sont ressentis par ceux qui la pratiquent ou tels qu'ils sont mis en évidence dans des études cliniques», poursuit le psychiatre.
Bonne nouvelle: pour bénéficier de l'action de la relaxation, inutile d'être un pratiquant chevronné. Les changements sont observables après deux mois et visibles lors de chaque séance, même si, souligne Gilles Bertschy, ce changement est plus marqué chez des pratiquants de la méditation de longue date.
Par ailleurs, même si la relaxation est bonne pour la santé, se transformer en adepte de la méditation n'est pas simple. «Faire une longue balade en forêt fait du bien à tout le monde, mais pratiquer le jogging tous les jours, c'est bien plus contraignant. La méditation c'est la même chose. La pratique régulière est contraignante et ce n'est pas le remède à tous les maux», rappelle le docteur Christophe André, psychiatre eu auteur de Méditer jour après jour.
LA REDACTION VOUS CONSEILLE:
» La méditation comme pratique de soin
» La méditation peut aider les malades atteints de cancer
» Se relaxer avec les méthodes qui marchent 

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