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Anti-stress, bienveillance... Comment la pensée positive change votre vie

Et si l'on commençait par modifier notre perception de ce qui nous entoure pour aller mieux ou du moins s'alléger ? Voici, entre autres, ce que propose la pensée positive. Des professionnels nous expliquent le procédé.



La pensée positive ne se résume pas à se voiler la face. Il ne s'agit pas non plus d'une méthode abstraite qui promet le bonheur éternel. Au contraire, c'est un véritable mode de vie, venu tout droit des États-Unis, qui permet de changer sa vision du monde, des autres, et de soi-même. Sheryl Sandberg - l'emblématique directrice des opérations chez Facebook - l'évoque d'ailleurs dans son livre Plan B, ou comment retrouver des forces face à l’adversité, à paraître fin mai aux Éditions Robert Laffont. Elle y souligne notamment son rôle pour survivre à une douloureuse épreuve, en l'occurrence la mort de son mari, en 2015.

Comment s'y mettre et appliquer la méthode au quotidien pour se faciliter la vie ? Antoine Pelissolo, psychiatre et auteur du livre Retrouver l'espoir : Abécédaire de la psychiatrie positive (Éd. Odile Jacob), et Philippe Gabilliet, professeur de psychologie et auteur de L’Éloge de l'optimisme : quand les enthousiastes font bouger le monde (Éd. Saint Simon), délivrent leurs conseils pour penser autrement et nous faire (enfin) voir la vie du bon côté.


Modifier sa perception des événements

Au bureau, quand votre n+1 ou votre collègue vous assène une critique négative, il n'est pas rare de ruminer toute la journée, et de finir par vous dire que vous êtes aussi mauvaise que votre travail. La pensée positive permet ici de ne pas se focaliser sur ce seul événement, mais plutôt de se rappeler toutes ces autres fois, où vos actions ont été saluées. En modifiant votre perception, la méthode vous oblige à retenir le positif de chaque situation, à relativiser, mais aussi à ne pas dépenser de l'énergie inutilement. «En travaillant cela, on apprend à ne plus dramatiser, on prend du recul et on positive sur les autres. On gagne ainsi en sérénité», ajoute le Pr Philippe Gabilliet.

Redevenir bienveillant

Il convient de s’attaquer au cœur du problème : modifier votre propre regard sur vous-même. En cela, la pensée positive permet de gagner en bienveillance, de vous laisser le droit à l’erreur, de vous auto-féliciter de petites réussites du quotidien et d'accepter le compliment des autres. Cette bienveillance s’applique aussi aux autres. «Être positif augmente le sentiment de gratitude vis-à-vis de l'entourage. Les bienfaits sont multiples, on se sent mieux et on a plus confiance en l’avenir», explique Antoine Pelissolo. Le phénomène affaiblit également nos émotions négatives et procure un sentiment de bien-être durable.

Apaiser le stress

«La pensée positive permet de se focaliser sur le moment présent, de ne plus anticiper les problèmes, et de lutter contre ces ruminations. On apprend à lâcher du lest, à arrêter de tout vouloir contrôler. Par la force des choses, on est obligé d’être dans l’acceptation», affirme Antoine Pelissolo. Cette dernière s'avère essentielle : «Il faut accepter ses propres échecs et déceptions, et ne surtout pas essayer de masquer sa tristesse ou sa souffrance. C’est grâce à cette étape que l’on peut devenir plus apaisé», insiste Philippe Gabilliet.

Se donner un cadre de vie

La pensée positive impose un cadre de vie. Pour soigner son optimisme, il convient de se fixer des objectifs, de mener à bien ses projets, d'établir des horaires réguliers, et même d'avoir une légère routine. Tout celahttp://madame.lefigaro.fr/bien-etre/sommeil-couple-alimentation-pourquoi-la-routine-est-indispensable-a-votre-bonheur-210417-131907contribue à une stabilité émotionnelle non négligeable. Ainsi, Philippe Gabilliet met en évidence l’importance de concrétiser ses envies : «L’un des axes majeurs de la pensée positive est de se projeter. Se donner des objectifs est essentiel afin d’avancer. Transformer ses rêves ou ses envies en réalité est très gratifiant et provoque un véritable sentiment d’accomplissement.»
En parallèle, il est indispensable de conserver une bonne hygiène de vie. Adopter un rythme de sommeil régulier, être en phase avec ses besoins et manger équilibré aide à être mieux dans son corps et dans son esprit. Le psychiatre Antoine Pelissolo le confirme : «Être heureux et positif passe - entre autre - par une alimentation équilibrée. Les graisses saturées et les produits sucrés ont un impact néfaste sur le cerveau, qui régit lui-même nos humeurs.»

Prévenir le burn-out

De nombreux dirigeants sont déjà adeptes de la pensée positive et l'intègrent dans leurs entreprises : séminaires bien-être, coach de relaxation, psychologues spécialisés… Les bienfaits sont assez étonnants, comme le démontre Antoine Pelissolo : «Cela protège des effets néfastes du stress. Elle permet d’en réguler les conséquences et de trouver un juste dosage au travail, pour ne pas se laisser déborder. On apprend à mieux se connaître, à mieux cerner ses ressources, et à se concentrer sur les tâches auxquelles on est aptes.» En somme, on apprend à être plus efficace et surtout, on sait dire stop quand cela s’avère nécessaire.

Comment appliquer la pensée positive au quotidien ?

Pour adopter la philosophie, de nombreuses astuces existent. Selon Antoine Pelissolo, il est primordial, de commencer par prévoir un emploi du temps qui inclut des périodes de pause, que ce soit au travail ou à la maison. «Ce moment à soi permet de se recentrer sur l’instant présent et de faire retomber la pression. Au bureau, on opte pour des tranches de cinq minutes, trois fois par jour. Le week-end, on privilégie des pauses plus longues, pour développer des projets personnels ou faire une activité qui plaît», illustre le professionnel.
On peut aussi s'endormir sur le mode positif : «Le soir, toujours se rappeler trois souvenirs positifs de notre journée, qu’importe la nature du moment. L’important est de s’endormir apaisé afin que le cerveau enregistre ce sentiment de bien-être et de gratitude», informe le psychiatre. Inutile de se focaliser sur les idées négatives et d’essayer de les chasser. Quand cela arrive, mieux vaut simplement revenir sur des moments de bonheur. Le professeur Philippe Gabilliet recommande, quant à lui, de tenir quotidiennement un «journal positif», dans lequel on écrit les joies de la journée. On entraîne ainsi notre subconscient à ne retenir que les bons moments.


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