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Docteur Aldo NAOURI

Bonjour et bienvenue sur ce site dont j'espère qu'un perpétuel remaniement le laissera longtemps inachevé.

J'ai décidé de le créer pour poursuivre d'une façon différente le travail qui a été le mien jusqu'à ma retraite.

J'ai  exercé la médecine d'enfants pendant près de quarante ans. Une activité passionnante à tous égards. Non seulement en raison du contact avec le plus vif de la vie dont l'enfant est porteur plus que quiconque, mais en raison aussi de la quantité d'acteurs et de champs de savoir qui y interfèrent en y déployant leurs lois respectives. Je me suis toujours efforcé d'intégrer du mieux que je pouvais l'ensemble des paramètres qui se déploient dans ces différents champs, me découvrant, à mon propre étonnement, une fibre militante que je ne me connaissais pas. Une fibre qui met l'enfant au centre névralgique de mes préoccupations, aussi bien du côté de sa santé physique que de son équilibre psycho-affectif. Mais comme un enfant n'est pas un être isolé de son environnement immédiat, il m'a paru indispensable de m'intéresser à ses deux parents, lesquels ne sont pas non plus isolés de la société mouvante dans laquelle ils évoluent et dont, qu’ils le veuillent ou pas, qu’ils le sachent ou pas, ils subissent la pression. Laquelle société... etc. Toutes choses qui m’ont conduit à me former sérieusement à ce vaste ensemble de discours qu’on désigne sous l’étiquette de Sciences sociales en même temps qu'à entreprendre une psychanalyse personnelle, lacanienne, menée jusqu’à son terme pendant sept ans.

Tout cela m’a conduit à écrire. Beaucoup d’articles pour des revues professionnelles mais surtout de nombreux ouvrages qui continuent d'intéresser un vaste public alors que certains d'entre eux ont déjà plus de trente-cinq ans d'âge ! Ce dont je me réjouis dans la mesure où j’ai tenté de toutes sortes de façons d’aider les parents à assumer du mieux possible le « métier » qui est le leur et que Freud classait, avec « gouverner » et « psychanalyser », dans les trois métiers impossibles à exercer.

Avant d’aller plus loin, je dois signaler que, pour des raisons strictement personnelles et qui n’ont rien à voir avec l’activité que j’ai exercée, j’ai négligé depuis 2012 l’entretien et la mise à jour de mon site. Y revenant après quatre années de relative absence, je me suis aperçu qu’il n’aurait pas été retenu grand chose de ce que j’ai tenté d’apporter au plus large public possible. On peut le vérifier en se reportant par exemple à la rubrique que me consacre Wikipedia et que j’ai récemment découverte. J’y suis en effet grossièrement réduit au statut de « promoteur du viol conjugal ». Ayant, dans un de mes livres paru en 2013, rapporté un cas dans lequel j’ai usé de ce que la technique psy nomme « injonction paradoxale », j’ai dit à un mari amoureux fou de sa femme mais attendant vainement qu’elle lui demande, elle, de reprendre les relations sexuelles suspendues depuis la naissance de leur enfant de trois ans : « violez la ». L’efficacité de cette injonction a rapidement ressoudé le couple qui allait à la vau-l’eau. Le magazine ELLE, rendant longuement compte de l’ouvrage, n’a pas manqué de m’interroger sur ce point. Je m’en suis longuement expliqué. Mais la susceptibilité – qu’on pourrait au demeurant interroger – de certaines militantes n’a pas cherché à remettre la phrase dans son contexte ou à tenter d’en comprendre le statut singulier. Elle a délibérément opté pour la dénonciation qui servait ses objectifs idéologiques. C’est donc probablement à elle que je dois cette réputation nouvelle. Il faut dire que j’en ai eu nombre d’autres. Ainsi ai-je été défini dans le désordre comme « iconoclaste », « rétrograde », « traditionaliste », « détestant les mères », « défenseur extrémiste des pères », « militant du retour du père fouettard », « réactionnaire » bien évidemment et même « fasciste », pour ne citer que ces quelques étiquettes. 

Y aurait-il de quoi s’étonner ? Non. Je ne le crois pas. Car tout cela ressortit de la très récente évolution de nos sociétés au sein desquelles, comme chacun le sait, les réseaux sociaux permettent même aux plus débiles de croire produire de la pensée. Cela me rappelle un épisode de ce mai 68 dont on continue d’entretenir un souvenir ému et nostalgique alors que l’Histoire en dira certainement un jour qu’il a fait bien plus de mal que de bien. Les étudiants, bousculant le grand professeur de philosophie Paul Ricœur, lui intimaient l’ordre de justifier l’asymétrie qui le plaçait au dessus d’eux en faisant de lui un professeur et d’eux des étudiants. Il leur a simplement répondu : « J’ai lu plus de livres que vous ». Je ne suis pas sûr qu’il les ait convaincus, tout comme je ne suis pas sûr que les explications que j’apporte ici puisse amener ceux qui me rejettent ou me condamnent à réviser leur opinion. J’ai toujours professé que je n’ai jamais convaincu que ceux qui l’étaient déjà. 

C’est pourquoi je continuerai donc de faire mieux connaître mes livres. Non pas dans l'intention de leur assurer une promotion commerciale dont ils n'ont d’ailleurs pas besoin, mais dans le but de les situer dans l'évolution d’une pratique elle-même inscrite dans l’évolution de notre société et de m'expliquer sur ce qui m'a précisément poussé à écrire chacun d'entre eux. On trouvera ces explications dans la rubrique LIVRES après que ces derniers aient été présentés comme ils le sont en librairie. J’ai  l'intention, dès que je le pourrai, d'en donner des extraits qui permettront à chaque visiteur du site d'en avoir une idée un peu plus précise. Il m’arrive de même, parfois, de mettre dans la rubrique d’un livre certaines réactions qu’il a suscitées.

Comme j'ai participé à nombre d'ouvrages collectifs, j'ai également l'intention de donner par la suite une bibliographie complète de l'ensemble de ces écrits - cette rubrique reste à créer.

Dans la rubrique ÉCRITS, j'ai cru bon de mettre en ligne quelques uns des articles que j'ai rédigés à la demande de différentes revues, des extraits de mes livres portant sur des questions sensibles et fréquentes ou bien encore des textes de conférences que j'ai données en diverses occasions, et tout cela sur des sujets dont je n'ai pas traité dans mes ouvrages.

Pour satisfaire la saine curiosité d'un public éventuellement désireux d'en savoir plus sur ma personne et sur ce qui, dans mon histoire m'aura conduit à emprunter la voie qui a été la mienne, j'ai rédigé une biographie minimale (rubrique BIO) qui évitera, par ailleurs, de laisser courir les détails erronés de celles qu'on peut trouver ici ou là.

Avec enfin la rubrique CONTACT, qui complète la rubrique AGENDA, j'ai voulu ouvrir un espace de communication avec un lectorat que j'espère réactif ainsi qu'avec mes anciens patients petits et grands – j’en rencontre souvent et c’est un bonheur partagé. Je précise à cet égard que je suis le seul à lire les mails qui me sont envoyés à l’adresse citée et que j'y réponds en général et toujours personnellement.

À bientôt

Aldo Naouri

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